La fabrication de la toile de Jouy débuta en mai 1760, et connut vite le succès. Pendant les dix
premières années, l’impression à la planche de bois fut la seule technique utilisée, permettant des impressions polychromes. La toile était d’abord lavée dans l’eau de la Bièvre, puis battue au
fléau. Après le séchage, elle passait à la calandre qui en aplanissait le grain puis à l’aide des planches, les imprimeurs appliquaient sur la toile différente mordants, sel de fer, d’alumine.
Après la toile lavée, était passée dans un bain de bouse de vache ayant la propriété de décomposer et de fixer les mordants sur la fibre de coton. Et nouveau lavage : La toile était portée à
ébullition dans un bain rose clair, décoction de racines de garance. Le fond de la toile devait être exposé sur le pré pour blanchir au soleil.
A partir de 1770, une nouvelle technique apparut : L’impression à la plaque de cuivre gravée au
burin en taille douce qui permit en une seule application de créer des compositions animées de personnages…..
Et en 1797, le cylindre du cuivre gravé en taille douce remplace la plaque. Il fallait six moi pour
réaliser un rouleau.
J’adore ce tissu, il y a quelques semaines en me promenant dans une mercerie, j’ai eu un coup de foudre pour cela
Je dis bien normalement c’est pour faire des coussins